Le berger de Shetland ou Sheltie est un chien très attachant, le plus souvent en excellente santé et profitant d'une belle longévité. Acheter un compagnon canin, que ce soit un chiot ou un adulte, mérite que l'on prenne le temps de peser le pour et le contre d'un tel investissement en sentiment, en temps et en argent. Hormis une période de réflexion indispensable avant la prise d'une décision définitive, il est nécessaire de se renseigner, comme pour tout achat de n'importe quelle race de chien, sur les particularités de ce petit chien de berger. Grâce à ce blog uniquement, l'association à but non lucratif ACShet propose de vous fournir quelques informations afin que votre achat se déroule dans les meilleures conditions possibles.
ATTENTION : l'association ACShet NE CONSEILLE NI NE DECONSEILLE AUCUN ELEVAGE. Il est donc inutile de nous écrire afin d'obtenir un avis sur un(e) éleveur(se).

MISE EN DOUTE PAR L'ELEVEUR (SE) DES CAPACITES DE VOTRE VETERINAIRE

Si votre chiot est malade et que vous en avertissez l'éleveur(se), ne vous laissez pas intimider par des insinuations quant à la capacité de votre vétérinaire à soigner votre animal. Si vous avez personnellement besoin d'être rassuré au sujet de la santé de votre berger de Shetland, demandez un deuxième avis, ainsi vous n'aurez plus aucun doute.

Le vétérinaire de l'élevage aura parfois de la peine à admettre que le chiot pour lequel il a établi un certificat de bonne santé est porteur d'une maladie, d'une malformation, d'un défaut qu'il n'a lui-même pas détecté. Ne perdez pas courage si l'éleveur(se) est en possession de documents niant l'évidence.

Il faut savoir qu'il peut arriver à tous les élevages de produire un chiot présentant un problème de santé ou de comportement. Ce qui différencie un(e) bon(ne) éleveur(se) d'un(e) mauvais(e) éleveur(se) est sa capacité à gérer la situation et à en retirer les leçons afin d'éviter que cela ne se reproduise à l'avenir.

Hormis les chiots à problème, tout mauvais(e) éleveur(se) produit également de bons et beaux chiots dont les propriétaires sont enchantés et vantent donc les mérites de l'élevage. La publicité faite par le bouche à oreille n'est donc pas toujours le reflet de la réalité car il est facile d'être un(e) bon(ne) éleveur(se) lorsque tout se passe bien, il est bien plus difficile de l'être lorsque tout va mal.